(Sensibiliser la population de la Kara sur l’importance de la préservation de la paix qui règne dans la région ainsi que sur la nécessité de créer un environnement plus sûr pour les femmes.)

En Afrique de l’ouest, la problématique de sécurité des populations est très ardente en raison des divers conflits internes qui sévissent actuellement dans plusieurs pays (Mali, Niger, Côte d’ivoire). Ces divers conflits menacent effectivement la vie des populations, détruisent les activités économiques et entrainent des mouvements migratoires massifs et un problème de réfugié dans les pays voisins. Une telle situation rend donc nécessaire une action conjointe entre les gouvernements, les organisations locales, les activistes de la société civile ainsi que chaque individu, afin de développer des solutions innovantes pour protéger les couches sociales les plus vulnérable qui sont en premier les femmes et les enfants.

Quelles sont les actions menées dans ce cadre ? Que pouvons-nous faire de plus en tant que citoyen togolais ? Voici le thème de l’atelier animé ce jour en présence des autorités locales de la région.En plus de cela, un débat a été engagé sur « la sécurité des jeunes filles/harcèlement sexuel ». L’objectif de ce débat étant d’amener les participantes et participants à prendre conscience du problème récurrent de la sécurité des femmes, du harcèlement excessif que subissent les jeunes filles et les femmes exerçant des métiers professionnels et des AGR (Activités Génératrices de Revenus) dans la région, et ensuite les instruire sur les divers moyens pour s’en protéger. Des jeunes âgés de 16 à 25ans provenant de différentes organisations (écoles, universités, ONG, chambre des métiers) ont eu la chance d’échanger et d’apprendre des leçons en compagnie d’experts des domaines de la médecine, de la sexualité, du genre, ainsi que des droits humains.